Axe 2 : Histoire de la philosophie et ontologies du présent

Responsables :
Giuseppe Di Liberti et Valérie Debuiche

Organigramme (39 membres dans l’axe 2 dont 20 statutaires)

Présentation
Les recherches menées au sein de l’axe « Histoire de la philosophie et ontologies du présent » s’attachent à l’analyse des textes, des doctrines et des concepts. Elles visent à retracer la genèse et la transformation de ces derniers. Cette enquête, menée dans une perspective à la fois historique (génétique) et comparative (interdisciplinaire), est de nature épistémologique : il s’agit d’élucider les différents modes de connaissance, la manière dont ils informent le monde et les pratiques. A cet égard, en plus de son intérêt intrinsèque, l’approche historique instruit le traitement de questions contemporaines. Inversement, chaque période historique peut être envisagée comme un présent au sein duquel pratiques et concepts entretiennent des liens.

Thèmes de recherche

(1) Histoire de la philosophie :
De nombreuses recherches de l’axe 2 appartiennent à l’histoire de la philosophie à proprement parler. Elles couvrent la philosophie ancienne (antiquité tardive, rapports entre hellénisme et christianisme), la philosophie classique et moderne (rapport entre mathématiques et philosophie, métaphysique de l’esprit, histoire de l’empirisme, de l’utilitarisme et de l’idéalisme) et la philosophie contemporaine (philosophie analytique, philosophie contemporaine de la connaissance). Le travail se réalise en amont, dans l’établissement, la transcription et la traduction des textes. Il se déploie également en aval dans leur analyse, aussi bien strictement contextuelle et interne qu’en comparaison avec les textes de la tradition philosophique et des autres disciplines.

(2) Epistémologie et société :
Concepts, pensées et croyances informent les pratiques sociales et les décisions. Notre monde social est, pour partie, le produit des connaissances dont nous disposons et celles-ci, qui ne sont pas toutes de même nature, réclament un examen (théorisation du rôle des émotions, épistémologie des croyances religieuses, analyse du travail). D’un autre point de vue, le développement de nos connaissances dépend d’un environnement social porteur de certaines priorités et de certains intérêts. Ces priorités et ces intérêts aiguillent les acteurs de la connaissance vers des objets. Il faut donc mettre en lumière les conditions dans lesquelles ces objets émergent.

(3) Philosophie de l’esprit et des neurosciences :
L’ambition de produire des théories de l’esprit de facture scientifique est aujourd’hui partagée par nombre d’auteurs (psychologues, philosophes, neuroscientifiques). Cette ambition doit être philosophiquement appréciée. Mais l’enjeu ne saurait se réduire à une évaluation des résultats empiriques et des méthodes. Une cartographie précise de la diversité des concepts mentaux est requise, notamment parce que nombre de ces concepts sont maniés quotidiennement par tous, mais aussi parce qu’ils sont exploités par tout un ensemble de disciplines décrivant et expliquant le monde humain. Ainsi les recherches menées au Centre Granger s’inscrivent au croisement d’une analyse conceptuelle des émotions, de la perception et de la pensée en général, etc. et d’une approche historico-épistémologique de ces mêmes concepts.

Événements
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