• 11 janvier 2022 - Caroline Anthérieu-Yagbasan, membre associé du CGGG, propose une conférence sur :

Résumé  :
S’inscrivant dans une tendance de l’art contemporain, au fronton de laquelle il serait possible d’inscrire cette phrase de l’artiste Nicolas Schöffer : « Désormais, l’artiste ne crée plus une œuvre, il crée la création », l’art numérique insiste sur le processus, qui donne de la valeur aux œuvres, voire les justifie en tant qu’œuvres.
Quant à l’« ère numérique » en général, elle remet en question des concepts aussi vieux que l’esthétique : la créativité, le talent, l’imagination, l’inspiration, le hasard. Nous ne sommes plus, dans cette ère nouvelle, face à une technologie dont les artistes s’emparent, nous sommes entrés dans un nouveau monde incluant toutes les dimensions de l’esprit et de la vie humaine : l’imagination, la technologie et son rapport au monde, le discours esthétique sur l’homme.

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• 22 février 2022 - Morgan Adou, doctorant du CGGG, propose une conférence sur :

Résumé :
L’interaction entre la science et la société est aujourd’hui au centre des discussions politiques et médiatiques. La sociologie des sciences s’intéresse à cette interaction et nous renseigne sur des questions qui nous concernent tous. Comment la société influence-t-elle le développement de la science ? Les vérités scientifiques sont-elles toujours objectives ? Comment naissent les faits scientifiques ?

• 22 mars 2022 - Joachim Haddad, doctorant du CGGG, propose une conférence sur :

Résumé :
Si l’embryon a toujours été un sujet suscitant la fascination des scientifiques et des penseurs, s’il a toujours été la source de nombreux questionnements, ces interrogations n’ont pas été les mêmes au cours de l’histoire. Lieu du mystère par excellence, car lieu masqué, opération s’exerçant « à l’abri des regards », la grossesse et le développement de l’embryon ont été le lieu de toutes les spéculations, et ces spéculations ont pris différentes formes au cours de l’histoire. En effet si les réflexions sur l’embryon sont anciennes, l’étude de l’embryon pour lui-même est, en revanche, relativement récente. La réflexion sur l’embryon est ainsi prise, jusqu’à une époque récente, dans d’autres réflexions Par exemple, les grecs l’étudient à travers la question de l’âme, quand les théologiens médiévaux y voient une manière de comprendre la transmission du péché originel. Les conceptions qu’une époque peut en avoir ne sont alors pas indépendantes d’autres questions. Notre époque ne fait pas exception : le statut de l’embryon est devenu un sujet presque classique de réflexion juridique et pas une loi de bioéthique ne semble ignorer cette question. La question de l’embryon est alors posée sous l’angle de la réflexion bioéthique. Nous essaierons dans cette conférence d’étudier la manière dont l’embryon a été, a différentes époques, un objet d’étude afin de comprendre qu’il n’est précisément pas un objet d’étude comme un autre, dans la mesure où, à travers lui se jouent toujours des questions essentielles de la philosophie et de la science.